vendredi 14 août 2009

Champêtre

LA FETE PROVENCALE

SAINT JEAN

Lacets s’enroulant autour des jambes fines.

Jupons multicolores s’envolant ;

Rires en cascade des filles.

Repris comme en écho par les garçons.

Mots doux et tendres, chuchotés dans la charmille.

Voici venu le temps de la fête.

Que tout le monde s’apprête.

Sons stridents des fifres.

Appels rythmés des tambourins.

Chœurs où se mêlent les voix graves et haut perchées.

Bras dessus, dessous en longue farandole,

Voici venir telles d’immenses corolles,

Les filles et les gars de chez nous,

Qui entraînent en riant tout sur leur passage.

Les plus réticents, ne peuvent rester sages.

Suivie par la procession des chars.

Où chacun a mis son cœur, son âme, son ingéniosité,

Pour que vive la fête.

Ondulent, trépidant, pour clôturer, celui tant attendu ;

De notre légendaire et fabuleuse tarasque.

Si par chance, notre ami le mistral, nous honore de sa présence.

Entrant gaiement dans la danse avec de joyeuses bourrasques.

Décoiffe les uns, bouscule les autres.

Tel un galant avec allégresse.

Notre cœur est en liesse, car tout resplendit.

La fête provençale est réussie.

SONIA KITAEFF - 1983

La Roque D'Antheron

Exposé au marché Mondial de l'Art à New York en 1989
Peinture à l'huile au couteau/toile

Tournesols

Complainte de l’Amitié

Ami qui croise mon chemin.

Je ne suis pas devin.

Mais si tu veux oublier ;

Les laideurs de l’humanité,

Je t’offre mon amitié.

Et vogue la galère

Vive la liberté.

Nous sommes tous frères.

Il ne faut pas mépriser.

L’humble, le riche, le filou,

Forment un tout.

Main dans la main

Allons vers des lendemains

Que nous ferons plus doux

SONIA KITAEFF.

Coupe de fruits

AUTOMNE

Dans le matin brumeux

J’ouvre mes fenêtres et suis heureuse.

Journée radieuse, mes yeux éblouis,

De tant de beauté, se rassasient.

D’un coup de baguette

La fée Automne a touché

Toutes choses même insignifiantes.

Enveloppé d’un manteau somptueux.

Le vert se teinte de jaune pâle dégradé,

Vers l’orange, le rouge et le pourpre. Majestueusement l’Automne s’installe.

Il semble que tout être, toute chose

Dans la nature se soit données le mot.

Tout flamboie et s’embrase.

Un immense feu d’artifice incendie l’horizon

Les sous-bois flamboient pour notre grande joie.

Fête des sens à nulle autre pareille.

Dame nature est en fête.

Les yeux ne savent où regarder.

Cette féerie s’accompagne des gazouillis

D’oiseaux prêts à partir vers des climats plus cléments.

Devant tant de splendeur, de magnificence,

Les derniers feux de l’automne nous font oublier

Les frimas de l’hiver qui pointe son nez.

SONIA KITAEFF - 2005

Fleurs des champs

L’eau

Flic, flac, fait l’eau sortant du goulot.

Mer, océan, ou lac, oued, torrent, cascade, cours d’eau, rivières, fleuves, ruisseaux,

Glougloutent, ruissellent, déferlent.

Nécessaire à toute forme de vie, sa naissance se perd dans la nuit des temps.

Rien ne l’arrête, elle est infinie.

Nymphe cachée parmi les iris jaunes.

Eaux stagnantes, dormantes, bondissantes.

Souterraines, où traînent les longues chevelures mêlées des plantes aquatiques embroussaillées.

Calmes plants ponctués de larges feuilles supportant de majestueux nénuphars blancs.

Sans ce liquide, la nature devient désert brûlant.

Que tombe la pluie, tout reverdit. Sang de la terre.

Le genre humain ne peut se passer de cette manne nourricière.

Sonia KITAEFF 2004

vendredi 24 juillet 2009

SONIA KITAEFF

Artiste-Peintre, Poète Tableau au Musée de l'Europe Présente dans les collections particulières, France/Étranger Médaille du Conseil Mondial de la Culture 1989. Nombreuses Distinctions Inscrite sur l'AKOUN en 2008